Cette technique, à l’aide de multiples photographies d’un ensemble gravé, prises sous des angles différents, permet d’obtenir, après traitement informatique, une vision en 3D de ces gravures et ainsi discerner leurs différentes profondeurs afin de déterminer leur ordre de succession dans les cas de superpositions. Cette information permet de donner un indice d’antériorité ou de postériorité entre des gravures enchevêtrées qui par leur style apparaissent chronologiquement hétérogène. Aurélia Lureau, doctorante à l’Université de Paris 1 sous la direction du professeur Boris Valentin, a mené cette opération dans les abris du Coquibu 3 à Milly et de la Touche aux Mulets en forêt de Fontainebleau.